Malheureusement, tout le monde ne parle pas l’anglais ou le néerlandais. Mais si vous avez la chance de maîtriser une de ces langues, nous vous conseillons chaudement ce documentaire, qui a été réalisée par Hella de Jonge. Il est en néerlandais avec le sous-titrage en anglais. Pour le suivre, vous pouvez aussi mettre la traduction française. Ces sous-titres ou ces traductions ne sont pas parfaites mais peuvent vous aider à suivre mieux les interventions. Vous appuyez sur le petit écrou à droite sous l’image et vous réglez les paramètres selon votre volonté.
Cette artiste et écrivaine Néerlandaise était presque morte, car ses plaintes n’étaient pas prises au sérieux par le monde médical. Jusqu’à présent, on supposait qu’un infarctus du myocarde était principalement une affaire masculine, mais ceci n’est absolument pas le cas. En revanche, les femmes ont parfois des plaintes différentes des hommes. Les femmes subissent assez souvent des préjugés comme si leurs plaintes seraient d’ordre psychiques. Autrement dit: « c’est dans la tête. » Ceci est arrivé aussi à Hella De Jonge. Surtout que certains pensaient que la raison était évidente: « Vous êtes une fille de survivants de l’Holocauste? Alors vos plaintes doivent être de nature psychosomatique. »
En prenant les plaintes de la femme au sérieux et en les interprétant différemment, ce taux de mortalité peut être réduit.
Il y a trois ans, Madame De Jonge est en quelque sorte devenue une experte par son expérience personnelle. Au cours du temps, elle a été renvoyée trois fois par divers spécialistes. Ses plaintes ont été diagnostiquées comme étant psychosomatiques, alors que ses artères coronaires semblaient déjà s’être refermées dangereusement. Elle a d’abord relaté les conséquences de ces délais d’intervention dans son roman « Hartschade » (lésions cardiaques).
Madame De Jonge trouve qu’elle a eu de la chance car avec la pose de stents elle va mieux. Mais toutes les femmes ne sont pas bien traitées. Alors, c’est pourquoi elle a créé ce documentaire. Ce documentaire montre les malentendus entre les médecins et les patientes et les conséquences parfois dramatiques.
De nombreux spécialistes
Mais on y voit aussi de nombreux spécialistes en cardiologie et dans d’autres domaines. Par exemple: Dr. Hariette Verwey, Pr Angela Maas et Dr Janneke Wittekoek.
Madame dr Verwey plaide pour une meilleure recherche préventive. C’est à dire: en ayant simultanément un contrôle général du cœur lors du programme national de dépistage du cancer du sein.
Madame pr Maas, expose les différences d’approche du patient entre les services de cardiologie et d’oncologie. On la voit dans le documentaire avec quatre patientes SCAD, des jeunes femmes qui ont eu une déchirure de l’artère coronaire provoquant une crise cardiaque. Pr Maas répond à leurs questions. Elle explique également l’impact de cet événement sur la vie de ces femmes.
La cardiologue Wittekoek met l’accent sur la prévention et le mode de vie. On la voit lors des préparatifs de sa conférence de théâtre au théâtre Delamar. Le 29 septembre, jour de la robe rouge, 500 femmes écoutent sa conférence de théâtre.
Ce documentaire est riche en rencontres. Il y en a trop pour les mentionner tous, mais cela va jusqu’au parlement Néerlandais.