La SCAD se traduit généralement par une crise cardiaque. Alors reconnaître des signes précurseurs de la crise cardiaque et connaître les signes d’une crise cardiaque sont important. Le massage cardiaque devrait être un réflexe appris que tout le monde devrait connaître.
- Les signes d’une crise cardiaque
- Femmes, n’hésitez pas à insister
- Femmes, ne sous-estimez pas vos symptômes
- Femmes, indiquez clairement vos symptômes
- Femmes connaissez vos facteurs de risque
- Sauver une personne qui est en arrêt cardiaque
- Où se former aux premiers secours?
Les signes précurseurs
Les signes pour une crise cardiaque (ils ne sont pas spécifiques pour la SCAD) qui peuvent alerter dans les semaines précédentes à la crise cardiaque sont une grosse fatigue, un sentiment de « burnout », des essoufflements. Voir aussi: symptômes qui doivent vous alerter.
Les signes d’une crise cardiaque
Les maladies cardiaques peuvent provoquer des symptômes différents chez les femmes et chez les hommes. Le symptôme classique de l’infarctus du myocarde chez l’homme et la femme est une douleur oppressante et pressante au centre de la poitrine qui peut irradier vers les bras et la mâchoire.
Mais notamment les femmes (parfois aussi des hommes) peuvent aussi présenter des symptômes beaucoup plus vagues: des vertiges soudains, une fatigue intense, des essoufflements ou des problèmes de sommeil sévères. Souvent, il y a une détérioration significative de notre état en peu de temps. Les femmes peuvent également attribuer ce genre de plaintes à d’autres causes. Alors, nous pouvons ne pas nous rendre compte (Regardez le lien jusqu’au bout!) que c’est un problème de notre cœur. . Surtout, que dans le cas de la SCAD, nous sommes souvent jeunes, minces et actives.
Femmes, n’hésitez pas à insister!
Les médecins peuvent également mal juger ces symptômes typiquement féminins. En conséquence, les femmes sont moins susceptibles que les hommes de recevoir un traitement approprié à temps et plus susceptibles de mourir. 42 % des femmes européennes meurent moins d’un an après une crise cardiaque et 24 % des hommes. Plus de sensibilisation est encore nécessaire.
Donc, si vous pensez être victime d’une crise cardiaque, n’hésitez pas à dire ceci.
L’infarctus du myocarde est encore trop souvent perçu comme une maladie spécifiquement masculine, touchant l’homme de 50 à 60 ans, fumeur, sédentaire et avec un peu d’embonpoint. Pourtant, les femmes décèdent davantage que les hommes d’une maladie cardio-vasculaire. Ces maladies du cœur et des artères sont même la première cause de mortalité féminine: en France, 1 femme sur 3 décédera d’une maladie cardio-vasculaire. Or, la prévention, le dépistage et le suivi cardio-vasculaire des femmes laissent encore à désirer! En effet, les femmes sont moins bien dépistées que les hommes et moins bien protégées. Prises en charge plus tardivement,elles se remettent plus difficilement d’un accident cardio-vasculaire. On observe de surcroît qu’elles en sont victimes de plus en plus jeunes !
Professeur Claire Mounier-Vehier, ancienne présidente de la Fédération française de cardiologie (FFC), cofondatrice de ‘agir pour le cœur des femmes‘
Femmes, ne sous-estimez pas vos symptômes!
Malheureusement, il y a un malentendu courant que les femmes sont moins exposées aux maladies cardiaques que les hommes. Mais il y a plus de femmes que d’hommes qui décèdent d’une maladie cardio-vasculaire. A cause de ces fausses idées, les femmes-elles-mêmes, qui ont des symptômes cardiaques, peuvent les attribuer au stress ou à la ménopause.
Ce qui est compliqué est que les femmes subissent parfois de nombreuses situations de stress et qu’elles sont par exemple aussi ménopausées. Elles peuvent alors plutôt attribuer les symptômes à ces situations.
C’est pourquoi il est important que les femmes connaissent les symptômes des problèmes cardiaques et les facteurs de risque (si elles en ont), afin qu’elles consultent rapidement et qu’elles soient capables d’expliquer leurs plaintes et symptômes. Se prendre au sérieux, prendre ses symptômes au sérieux peut vous sauver d’ennuis et de complications par la suite.
Femmes, indiquez clairement vos symptômes!
Il est important de clairement indiquer à son généraliste ses symptômes et de dire qu’on se fait des soucis sur sa situation cardio-vasculaire. Si vous indiquez ceci clairement, votre généraliste peut vous faire faire des analyses adaptées. Indiquez donc clairement si vous avez un inconfort ou des douleurs thoraciques, si vous souffrez de bouffées de transpiration, d’une fatigue anormale, d’essoufflements, de nausées ou d’étourdissements.
Femmes, connaissez vos facteurs de risque!
- Cholestérol
- Hypertension artérielle
- Sédentarité
- Manque d’activité physique
- Alimentation trop riche en gras, en sel et/ou en sucres
- Surpoids
- Diabète
- Hérédité
- Age
- Les hormones (notamment la ménopause)
- La pilule (attention aussi à la combinaison pilule x cigarette)
- Fumer (encore plus pour les femmes)
- Boire de l’alcool (encore plus pour les femmes)
- les régimes « yo-yo »
Ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez avoir une influence sur beaucoup de ces facteurs. Parlez-en à votre médecin. Parmi les fiches, vous trouverez sur le site « agir pour le coeur des femmes » une fiche très pratique pour identifier ces risques.
Sauver une personne qui est en arrêt cardiaque
Depuis ma crise cardiaque, je me rends compte de l’importance de pouvoir donner les premiers secours. J’étais donc très contente que ma fille ait suivi un cours. Elle sait faire la réanimation cardiaque et je me suis rendue compte qu’utiliser un défibrillateur est accessible à tout le monde. J’ai toujours l’intention d’organiser pendant mon anniversaire une sensibilisation par rapport à ce sujet pour mes amis.
T.J., patiente
AJILA se mobilise pour faire baisser le nombre de victimes d’arrêt cardiaque en France et pour sauver en particulier le cœur des femmes.
La France fait partie des pays d’Europe les plus en retard en matière de formation aux gestes qui sauvent. Si toute la population était formée, 20 000 vies pourraient être sauvées chaque année. N’attendez donc pas à suivre une formation aux gestes qui sauvent. La France compte entre 100.000 et 130.000 défibrillateurs. Téléchargez alors l’application suivante : « Staying Alive« . Le défibrillateur est très simple d’utilisation, même par un enfant, grâce aux consignes données par l’appareil. Il est sans danger pour la victime comme pour l’utilisateur. Les sapeurs-pompiers peuvent être amenés à s’en servir, mais n’importe qui peut utiliser un défibrillateur sur une victime de malaise cardiaque même en n’ayant aucune notion de secourisme.
Où suivre une formation
Il y a des associations agréées qui forment en matière de secourisme.
J’ai profité d’une occasion où les pompiers montraient comment sauvez une personne en arrêt cardiaque. Je suis très contente, même si j’espère que ça n’arrivera jamais. Je me sentirai plus apte à porter secours.
M.S. patiente