Stéphanie avait 42 ans, quand elle a eu une dissection de l’artère coronaire.
Il commence à m examiner et là…. c’est la fin! Ou un début d’autre chose. Je me réveille 3 jours plus tard.
Ma deuxième vie a débuté un matin, mi-juin 2015, périodes de grosses chaleurs, beaucoup de travail, beaucoup d’engagements pour faire plaisir à mes 2 filles (5 et 7 ans) : organiser la kermesse, passer un diplôme pour accompagner une sortie vélo, un cabinet plein, je suis en libéral….
Ce matin-là, programme chargé, millimétré… mais il sera plus que bousculé !!!
Après avoir déposé les filles à l’école, je vais faire une course dans Vienne. Depuis le petit-déjeuner j’ai comme une impression de début de grippe. J’ai froid, mais de l’intérieur, de plus en plus.
Avant de rentrer à mon cabinet, je décide alors de m’arrêter à la clinique devant laquelle je passe. Je me présente aux urgences. Devant le médecin urgentiste, je m’excuse de m’être arrêtée que pour un coup de froid. Il me fait allonger sur le brancard. Il commence à m examiner et là…. c’est la fin! Ou un début d’autre chose.
Je me réveille 3 jours plus tard.
On m’explique que j’ai fait un arrêt cardio-respiratoire très grave, long, intubation, SAMU, puis hôpital cardiologique, un deuxième arrêt cardio-respiratoire… coronarographie impossible, pose de stent actif..
Depuis je vis chaque jour intensément, mais le syndrome du survivant, que c’est difficile à digérer…
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